Bill Haley - Rock Around The Clock (1956)
dezembro 31, 2008
dezembro 30, 2008
[modo]Correspondendo a um sorriso[/modo]
Ao fim da tarde
Ninguém esperava ver o mar naquele dia
mas era o mar
que estava ali à porta naqueles olhos.
Eugénio de Andrade, De pequeno formato
Charles Aznavour - Mourir d'aimer
Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton coeur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton coeur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
dezembro 28, 2008
As Time Goes By
[This day and age we're living in
Gives cause for apprehension
With speed and new invention
And things like fourth dimension.
Yet we get a trifle weary
With Mr. Einstein's theory.
So we must get down to earth at times
Relax relieve the tension
And no matter what the progress
Or what may yet be proved
The simple facts of life are such
They cannot be removed.]
You must remember this
A kiss is just a kiss, a sigh is just a sigh.
The fundamental things apply
As time goes by.
And when two lovers woo
They still say, "I love you."
On that you can rely
No matter what the future brings
As time goes by.
Moonlight and love songs
Never out of date.
Hearts full of passion
Jealousy and hate.
Woman needs man
And man must have his mate
That no one can deny.
It's still the same old story
A fight for love and glory
A case of do or die.
The world will always welcome lovers
As time goes by.
Oh yes, the world will always welcome lovers
As time goes by.
© 1931 Warner Bros. Music Corporation, ASCAP
[This day and age we're living in
Gives cause for apprehension
With speed and new invention
And things like fourth dimension.
Yet we get a trifle weary
With Mr. Einstein's theory.
So we must get down to earth at times
Relax relieve the tension
And no matter what the progress
Or what may yet be proved
The simple facts of life are such
They cannot be removed.]
You must remember this
A kiss is just a kiss, a sigh is just a sigh.
The fundamental things apply
As time goes by.
And when two lovers woo
They still say, "I love you."
On that you can rely
No matter what the future brings
As time goes by.
Moonlight and love songs
Never out of date.
Hearts full of passion
Jealousy and hate.
Woman needs man
And man must have his mate
That no one can deny.
It's still the same old story
A fight for love and glory
A case of do or die.
The world will always welcome lovers
As time goes by.
Oh yes, the world will always welcome lovers
As time goes by.
© 1931 Warner Bros. Music Corporation, ASCAP
dezembro 27, 2008
Cesaria Evora - Lua Nha Testemunha
Bô ca ta pensa nha cretcheu
Nem bô ca ta imaginá
O que longe di bô `m tem sofrido
Pergunta lua na céu, lua nha companheira di solidão
Lua vagabunda di espaço, qui conchê tudo nha vida
Nha disventura, ele qui ta contabo nha cretcheu
Tudo o c`um tem sofrido
Na ausência e na distância.
Mundo, bô tem rolado cu mim
Num jogo di cabra cega, sempre ta persegui`m
Pa cada volta qui mundo dá
El ta traze`m um dor pa`m tchiga más pa Deus
Mundo, bô tem rolado cu mim
Num jogo di cabra cega, sempre ta persegui`m
Pa cada volta qui mundo dá
El ta traze`m um dor pa`m tchiga más pa Deus
Bô ca ta pensa nha cretcheu
Nem bô ca ta imaginá
O que longe di bô `m tem sofrido
Pergunta lua na céu, lua nha companheira di solidão
Lua vagabunda di espaço, qui conchê tudo nha vida
Nha disventura, ele qui ta contabo nha cretcheu
Tudo o c`um tem sofrido
Na ausência e na distância.
Mundo, bô tem rolado cu mim
Num jogo di cabra cega, sempre ta persegui`m
Pa cada volta qui mundo dá
El ta traze`m um dor pa`m tchiga más pa Deus
Mundo, bô tem rolado cu mim
Num jogo di cabra cega, sempre ta persegui`m
Pa cada volta qui mundo dá
El ta traze`m um dor pa`m tchiga más pa Deus
dezembro 26, 2008
George Brassens - L'Orage
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terr'
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
Un vrai tonnerr' de Brest, avec des cris d'putois
Allumait ses feux d'artifice
Bondissant de sa couche en costume de nuit
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices
" Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié
Mon époux vient d'partir faire son dur métier
Pauvre malheureux mercenaire
Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps
Pour la bonne raison qu'il est représentant
D'un' maison de paratonnerres "
En bénissant le nom de Benjamin Franklin
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
Et puis l'amour a fait le reste
Toi qui sèmes des paratonnerr's à foison
Que n'en as-tu planté sur ta propre maison
Erreur on ne peut plus funeste
Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs
La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur
Et recouvré tout son courage
Rentra dans ses foyers fair' sécher son mari
En m'donnant rendez-vous les jours d'intempérie
Rendez-vous au prochain orage
A partir de ce jour j'n'ai plus baissé les yeux
J'ai consacré mon temps à contempler les cieux
A regarder passer les nues
A guetter les stratus, à lorgner les nimbus
A faire les yeux doux aux moindres cumulus
Mais elle n'est pas revenue
Son bonhomm' de mari avait tant fait d'affair's
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était dev'nu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbécil's où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre
Dieu fass' que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a t'nu tête ensemble
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mill' de mon cœur a laissé le dessin
D'un' petit' fleur qui lui ressemble
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terr'
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
Un vrai tonnerr' de Brest, avec des cris d'putois
Allumait ses feux d'artifice
Bondissant de sa couche en costume de nuit
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices
" Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié
Mon époux vient d'partir faire son dur métier
Pauvre malheureux mercenaire
Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps
Pour la bonne raison qu'il est représentant
D'un' maison de paratonnerres "
En bénissant le nom de Benjamin Franklin
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
Et puis l'amour a fait le reste
Toi qui sèmes des paratonnerr's à foison
Que n'en as-tu planté sur ta propre maison
Erreur on ne peut plus funeste
Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs
La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur
Et recouvré tout son courage
Rentra dans ses foyers fair' sécher son mari
En m'donnant rendez-vous les jours d'intempérie
Rendez-vous au prochain orage
A partir de ce jour j'n'ai plus baissé les yeux
J'ai consacré mon temps à contempler les cieux
A regarder passer les nues
A guetter les stratus, à lorgner les nimbus
A faire les yeux doux aux moindres cumulus
Mais elle n'est pas revenue
Son bonhomm' de mari avait tant fait d'affair's
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était dev'nu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbécil's où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre
Dieu fass' que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a t'nu tête ensemble
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mill' de mon cœur a laissé le dessin
D'un' petit' fleur qui lui ressemble
dezembro 24, 2008
Michel Serres
«Por toda a parte, á nossa volta,
a língua substitui a experiência;
o signo, doce, substitui-se à coisa, dura;
não posso pensar essa substituição
como uma equivalência. Antes
como um abuso, uma violência.
O som da moeda não vale a moeda,
o cheiro que chega da cozinha
não enche o estômago,
a publicidade
não equivale à qualidade:
a língua que fala
anula a língua que degusta
ou aquela que recebe e dá o beijo.»
Michel Serres, Diálogo sobre a Ciência, a Cultura e o Tempo,
Instituto Piaget, Lisboa, 1996, p.180
dezembro 23, 2008
dezembro 22, 2008
dezembro 21, 2008
foto in "Olhares"-Fotografia Online
Dentro da curva inesperada
dos meus braços,
transbordam os gestos
numa espiral imperceptível.
Nas pontas dos meus dedos
se alonga a neblina
que deriva do inverso da loucura
quando prendo nos dentes
a superstição da lua
ou esboço no riso
a cumplicidade dos espelhos
timidamente transparentes
para dizer que só pelo silêncio
se vence o labirinto das palavras
e se mede a solidão.
Graça Pires
dezembro 20, 2008
dezembro 19, 2008
dezembro 18, 2008
dezembro 17, 2008
dezembro 16, 2008
Lucília do Carmo: "Maria Madalena"
Quem por amor se perdeu
Não chore, não tenha pena.
Uma das santas do céu
- Foi Maria Madalena…
Desse amor que nos encanta
Até Cristo padeceu
Para poder tornar santa
Quem por amor se perdeu
Jesus só nos quis mostrar
Que o amor não se condena
Por isso quem sabe amar
Não chore não tenha pena
A Virgem Nossa Senhora
Quando o amor conheceu
Fez da maior pecadora
Uma das santas do céu
E de tanta que pecou
Da maior à mais pequena
Ai aquela que mais amou
Foi Maria Madalena
Quem por amor se perdeu
Não chore, não tenha pena.
Uma das santas do céu
- Foi Maria Madalena…
Desse amor que nos encanta
Até Cristo padeceu
Para poder tornar santa
Quem por amor se perdeu
Jesus só nos quis mostrar
Que o amor não se condena
Por isso quem sabe amar
Não chore não tenha pena
A Virgem Nossa Senhora
Quando o amor conheceu
Fez da maior pecadora
Uma das santas do céu
E de tanta que pecou
Da maior à mais pequena
Ai aquela que mais amou
Foi Maria Madalena
dezembro 14, 2008
yves montand - les feuilles mortes
Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux ou nous étions amis
En ce temps là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emportent
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C'est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m'aimais, et je t'aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble
Toi qui m'aimait, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Le pas des amants désunis
C'est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m'aimais, Et je t'aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble
Toi qui m'aimait, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aime
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Le pas des amants désunis.
Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux ou nous étions amis
En ce temps là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emportent
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C'est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m'aimais, et je t'aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble
Toi qui m'aimait, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Le pas des amants désunis
C'est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m'aimais, Et je t'aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble
Toi qui m'aimait, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aime
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Le pas des amants désunis.
dezembro 13, 2008
dezembro 12, 2008
Serra das Meadas. Lamego.
Somos como árvores
só quando o desejo é morto.
Só então nos lembramos
que dezembro traz em si a primavera.
Só então, belos e despidos,
ficamos longamente à sua espera.
Eugénio de Andrade, Primeiros Poemas
dezembro 11, 2008
fotografia de Michelle Clement
Es el amor.
Tendré que ocultarme o que huir.
crecen los muros de su cárcel, como en un sueño atroz.
La hermosa máscara ha cambiado, pero como siempre es la única.
De qué me servirán mis talismanes: el ejercicio de las letras,
la vaga erudición, el aprendizaje de las palabras que usó el áspero norte
para cantar sus mares y sus espadas, la serena amistad,
Tendré que ocultarme o que huir.
crecen los muros de su cárcel, como en un sueño atroz.
La hermosa máscara ha cambiado, pero como siempre es la única.
De qué me servirán mis talismanes: el ejercicio de las letras,
la vaga erudición, el aprendizaje de las palabras que usó el áspero norte
para cantar sus mares y sus espadas, la serena amistad,
las galerías de las bibliotecas, las cosas comunes,
los hábitos, el joven amor de mi madre,
la sombra militar de mis muertos,
la sombra militar de mis muertos,
la noche intemporal,
el sabor del sueño?
estar o no estar contigo es la medida de mi tiempo.
estar o no estar contigo es la medida de mi tiempo.
ya el cántaro se quiebra sobre la fuente,
ya el hombre se levanta a la voz del ave,
ya se han oscurecido los que miran por las ventanas,
pero la sombra no ha traido la paz.
es, ya lo sé, el amor: la ansiedad y el alivio de oír tu voz,
la espera y la memoria, el horror de vivir en lo sucesivo.
es el amor con sus mitologías, con sus pequeñas magias inútiles.
hay una esquina por la que no me atrevo a pasar.
ya los ejércitos me cercan, las hordas.
ya los ejércitos me cercan, las hordas.
esta habitación es irreal; ella no la ha visto.
el nombre de una mujer me delata.
me duele una mujer en todo el cuerpo.
JORGE L. BORGES
(el oro de los tigres, 1972)
me duele una mujer en todo el cuerpo.
JORGE L. BORGES
(el oro de los tigres, 1972)
O que aprendo com a Tazul,
compositores e modos de
edição de gravações.
:)
Erik Satie - Gnossiennes No 1
compositores e modos de
edição de gravações.
:)
Erik Satie - Gnossiennes No 1
Amalia Rodrigues - Cansaço
Por trás do espelho quem está
De olhos fixados nos meus
Alguém que passou por cá
E seguiu ao deus-dará
Deixando os olhos nos meus.
Quem dorme na minha cama,
E tenta sonhar meus sonhos?
Alguém morreu nesta cama,
E lá de longe me chama
Misturada nos meus sonhos.
Tudo o que faço ou não faço,
Outros fizeram assim
Daí este meu cansaço
De sentir que quanto faço
Não é feito só por mim.
Letra de Luís de Macedo
Música de Joaquim Campos
Por trás do espelho quem está
De olhos fixados nos meus
Alguém que passou por cá
E seguiu ao deus-dará
Deixando os olhos nos meus.
Quem dorme na minha cama,
E tenta sonhar meus sonhos?
Alguém morreu nesta cama,
E lá de longe me chama
Misturada nos meus sonhos.
Tudo o que faço ou não faço,
Outros fizeram assim
Daí este meu cansaço
De sentir que quanto faço
Não é feito só por mim.
Letra de Luís de Macedo
Música de Joaquim Campos
dezembro 10, 2008
dezembro 09, 2008
Amalia Rodrigues _ Com que voz
Com que voz chorarei meu triste fado,
Que em tão dura paixão me sepultou.
Que mor não seja a dor que me deixou
O tempo, de meu bem desenganado.
Mas chorar não se estima neste estado
Aonde suspirar nunca aproveitou.
Triste quero viver, pois se mudou
Em tristeza, a alegria do passado.
De tanto mal a causa é amor puro
Devido a quem de mim tenho ausente
Por quem a vida e bens dele aventuro.
Com que voz chorarei meu triste fado,
Que em tão dura paixão me sepultou.
Que mor não seja a dor que me deixou
O tempo, de meu bem desenganado.
Letra de Luís de Camões
Música de Alain Oulman
Com que voz chorarei meu triste fado,
Que em tão dura paixão me sepultou.
Que mor não seja a dor que me deixou
O tempo, de meu bem desenganado.
Mas chorar não se estima neste estado
Aonde suspirar nunca aproveitou.
Triste quero viver, pois se mudou
Em tristeza, a alegria do passado.
De tanto mal a causa é amor puro
Devido a quem de mim tenho ausente
Por quem a vida e bens dele aventuro.
Com que voz chorarei meu triste fado,
Que em tão dura paixão me sepultou.
Que mor não seja a dor que me deixou
O tempo, de meu bem desenganado.
Letra de Luís de Camões
Música de Alain Oulman
dezembro 08, 2008
dezembro 07, 2008
Mais mundo, para lá do anglo-saxónico!
Lhasa de Sela - De cara a la pared
Llorando
de cara a la pared
se apaga la ciudad
Llorando
Y no hay màs
muero quizas
Adonde estàs?
Soñando
de cara a la pared
se quema la ciudad
Soñando
sin respirar
te quiero amar
te quiero amar
Rezando
de cara a la pared
se hunde la ciudad
Rezando
Santa Maria
Santa Maria
Santa Maria
Lhasa de Sela - De cara a la pared
Llorando
de cara a la pared
se apaga la ciudad
Llorando
Y no hay màs
muero quizas
Adonde estàs?
Soñando
de cara a la pared
se quema la ciudad
Soñando
sin respirar
te quiero amar
te quiero amar
Rezando
de cara a la pared
se hunde la ciudad
Rezando
Santa Maria
Santa Maria
Santa Maria
dezembro 06, 2008
AMALIA RODRIGUES, MEU AMOR, MEU AMOR
Meu amor, meu amor,
Meu corpo em movimento,
Minha voz à procura,
Do seu próprio lamento.
Meu limão de amargura,
Meu punhal a crescer,
Nós parámos o tempo,
Não sabemos morrer.
E nascemos, nascemos
Do nosso entristecer.
Meu amor, meu amor
Meu pássaro cinzento,
A chorar a lonjura,
Do nosso afastamento.
Meu amor, meu amor
Meu nó de sofrimento,
Minha mó de ternura,
Minha nau de tormento.
Este mar não tem cura,
Este céu não tem ar,
Nós parámos o vento,
Não sabemos nadar.
E morremos, morremos
Devagar, devagar.
Letra de José Carlos Ary dos Santos
Música de Alain Oulman
Meu amor, meu amor,
Meu corpo em movimento,
Minha voz à procura,
Do seu próprio lamento.
Meu limão de amargura,
Meu punhal a crescer,
Nós parámos o tempo,
Não sabemos morrer.
E nascemos, nascemos
Do nosso entristecer.
Meu amor, meu amor
Meu pássaro cinzento,
A chorar a lonjura,
Do nosso afastamento.
Meu amor, meu amor
Meu nó de sofrimento,
Minha mó de ternura,
Minha nau de tormento.
Este mar não tem cura,
Este céu não tem ar,
Nós parámos o vento,
Não sabemos nadar.
E morremos, morremos
Devagar, devagar.
Letra de José Carlos Ary dos Santos
Música de Alain Oulman
dezembro 04, 2008
dezembro 02, 2008
Edgar Degas, O Bebedor de Absinto
Eu, que sou feio, sólido, leal,
A ti, que és bela, frágil, assustada,
Quero estimar-te, sempre, recatada
Numa existência honesta, de cristal.
Sentado à mesa dum café devasso.
Ao avistar-te, há pouco, fraca e loura.
Nesta Babel tão velha e corruptora,
Tive tenções de oferecer-te o braço.
E, quando socorreste um miserável,
Eu que bebia cálices de absinto,
Mandei ir a garrafa, porque sinto
Que me tornas prestante, bom, saudável.
«Ela aí vem!» disse eu para os demais;
E pus-me a olhar, vexado e suspirando,
O teu corpo que pulsa, alegre e brando,
Na frescura dos linhos matinais.
Via-te pela porta envidraçada;
E invejava, - talvez não o suspeites!-
Esse vestido simples, sem enfeites,
Nessa cintura tenra, imaculada.
Ia passando, a quatro, o patriarca.
Triste eu saí. Doía-me a cabeça.
Uma turba ruidosa, negra, espessa,
Voltava das exéquias dum monarca.
Adorável! Tu muito natural,
Seguias a pensar no teu bordado;
Avultava, num largo arborizado,
Uma estátua de rei num pedestal."
Cesário Verde