«Les fêtes du Nouvel An juif, célébrées à grand renfort de trompettes et de cornes de bélier, donnaient lieu chaque année à des rixes sanglantes; nos autorités interdirent la lecture publique d’un certain récit légendaire, consacré aux exploits d’une heroïne juive qui serait devenue sous un nom d’emprunt la concubine d’un roi de Perse, et aurait fait massacrer sauvagement les ennemies du peuple méprisé et persécuté dont elle sortait.»
Marguerite Yourcenat, Mémoires d’Hadrien,
Paris, Gallimard, 2001, pp.252
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