(continuação 2)
«Parce que des lèvres libertines ou vénales
lui avaient murmuré des phrases pareilles,
il ne croyait que faiblement à la candeur
de celles-lá; on en devait rabattre,
pensait-il, les discours exagérés
cachant les affections médiocres;
comme si la plénitude de l’âme
ne débordait pas quelques fois
par les métaphores les plus vides,
puisque personne, jamais, ne peut
donner l’exacte mesure de ses besoins,
ni de ses conceptions, ni de ses douleurs,
et que la parole humaine est comme un
chaudron fêlé où nous battons des mélodies
à faire danser les ours, quand
on voudrait attendrir les étoiles.»
op.cit., p.300-1 (continua)
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