janeiro 08, 2013
«Natura deficit, fortuna mutatur, deus omnia cernit. La nature nous trahit, la fortune change, un dieu regarde d’en haut toutes les choses. [ ] je finissais pour trouver naturel, sinon juste, que nous dussions périr. Nos lettres s’épuissent; nos arts s’endorment; [ ] Nos sciences piétinent depuis Aristote et Archimède; [ ]. L’adoucissement des moeurs, l’avancement des idées au cours du dernier siècle sont l’oeuvre d’une infime minorité de bons esprits; la masse demeure ignare, féroce quand elle le peut, en tout cas égoïste et bornée, et il y a fort à parier qu’elle restera toujours telle.»
Marguerite Yourcenat, Mémoires d’Hadrien,
Paris, Gallimard, 2001, pp.262-3
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