Il est vrai que ce monde où nous respirons mal N'inspire plus en nous qu'un dégoût manifeste, Une envie de s'enfuir sans demander son reste, Et nous ne lisons plus les titres du journal.
Nous voulons retourner dans l'ancienne demeure Où nos pères ont vécu sous l'aile d'un archange, Nous voulons retrouver cette morale étrange Qui sanctifiait la vie jusqu'à la dernière heure.
Nous voulons quelque chose comme une fidélité, Comme un enlacement de douces dépendances, Quelque chose qui dépasse et contienne l'existence Nous ne pouvons plus vivre loin de l'éternité.
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