outubro 01, 2010

Madame Bovary



«Elle n’en continuait pas moins à lui écrire des lettres amoureuses,
en vertu de cette idée, qu’une femme doit toujours
écrire à son amant.

Mais, en écrivant, elle percevait un autre homme, un fantôme
fait de ses plus ardents souvenirs, de ses lectures les plus belles,
de ses convoitises les plus fortes; et il devenait à la fin si
véritable, et accessible, qu’elle en palpitait émerveillée,
sans pouvoir néanmoins le nettement imaginer,

tant il se perdait, comme un dieu,
sous l’abondance de ses attributs.»

:)
(destaque meu)

op. cit., p.429

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