setembro 06, 2010
«Au début des années soixante, alors qu’il cherchait
à affiner les méthodes de prévisions, le météorologue
Edward Lorenz s’est aperçu qu’en modifiant
imperceptiblement une variable parmi
d’innombrables autres, le pronostic
changeait du tout au tout…
Il suffit d’une seule différence infime,
et apparemment négligeable, pour que le résultat
du système tout entier s’en trouve bouleversé.
Selon sa formule devenue célèbre, le battement
d’ailes d’un papillon en Chine peut déclencher
une tornade à l’autre bout de la planète.
Cette réaction en chaîne, aujourd’hui connu
sous le nom d’«effet papillon», montre à quel point
le comportement de systèmes complexes à variables
multiples est imprévisible…
Non pas imprévisible pour nous, qui serions trop
ignorants ou obtus, mais imprévisibles de par leur
nature même…
Parce que notre monde est un système particulièrement
complexe, dont l’évolution reste impénétrable, les prédictions
ne seront jamais que des hypothèses plus au moins hasardeuses.
Si l’avenir est imprévisible, c’est qu’il est indéterminé.
À tout moment, le cours des événements peut bifurquer…»
Zygmunt Bauman, ’’Et si… l’avenir, c’était le présent ?’’
in philosophie-magazine, avril 2009
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